Réentrée incontrôlée dans l’atmosphère terrestre de la station spatiale chinoise Tiangong-1
La première station spatiale chinoise, Tiangong-1, devrait rentrer dans l’atmosphère terrestre vers le 3 avril, avec une marge d’erreur d’une semaine. Bien que certains médias aient exprimé leurs inquiétudes quant aux risques potentiels, les experts affirment que les chances d’être touché par des débris de la station spatiale sont extrêmement faibles.
Qu’est-ce que Tiangong-1 ?
Tiangong-1 a été lancée en 2011 comme plateforme d’entraînement pour une station spatiale plus grande que la Chine prévoit de lancer dans les années 2020. Elle n’a jamais été destinée à être une installation permanente, avec une durée de vie opérationnelle prévue de seulement deux ans. Cependant, la station spatiale a dépassé sa durée de vie prévue et a été officiellement déclarée hors de contrôle en 2016.
Où Tiangong-1 va-t-elle atterrir ?
Selon les dernières prévisions de l’Aerospace Corporation, Tiangong-1 devrait rentrer le long de deux bandes étroites situées à 43 degrés de latitude nord et 43 degrés de latitude sud. Cela place des parties de la Chine, du sud de l’Europe, du nord des États-Unis, ainsi que des parties de l’Amérique du Sud, de la Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande sur sa trajectoire probable.
Quelles sont les chances d’être touché par des débris ?
La grande majorité de Tiangong-1 devrait se vaporiser en entrant dans l’atmosphère terrestre. Cependant, les parties les plus denses de la station, telles que les moteurs ou les batteries, pourraient survivre avec des morceaux pouvant atteindre 220 livres atteignant la surface.
Malgré cela, les chances que quelqu’un soit touché par un morceau de débris de Tiangong-1 sont extrêmement faibles. Selon l’Aerospace Corporation, il n’y a eu qu’un seul cas signalé d’une personne frappée par des débris spatiaux au cours du dernier demi-siècle.
Quelle est la fréquence des rentrées incontrôlées ?
Les rentrées incontrôlées de stations spatiales sont en réalité assez courantes. Au cours de l’histoire de l’ère spatiale, de nombreuses stations spatiales et satellites sont rentrés dans l’atmosphère terrestre sans incident.
Un exemple notable est la première station spatiale habitée des États-Unis, SkyLab, qui a commencé à se désorbiter après huit ans dans l’espace en 1978. Malgré les craintes que la station spatiale de 77 tonnes ne tombe sur une zone peuplée, elle s’est finalement désintégrée à l’entrée et a jonché une bande de terre inhabitée en Australie-Occidentale.
Quel est l’impact des rentrées incontrôlées ?
Bien que les rentrées incontrôlées soient courantes, elles peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement de la Terre. Les débris des stations spatiales et des satellites qui rentrent dans l’atmosphère peuvent polluer l’atmosphère et créer des dangers pour les avions et les navires.
Quelles mesures peuvent être prises pour atténuer les risques ?
Un certain nombre de mesures peuvent être prises pour atténuer les risques associés aux rentrées incontrôlées. Il s’agit notamment :
- Concevoir des engins spatiaux dotés de caractéristiques permettant des rentrées contrôlées
- Suivre les débris spatiaux pour identifier les dangers potentiels
- Développer des technologies pour éliminer les débris spatiaux de l’orbite
En prenant ces mesures, nous pouvons contribuer à réduire les risques associés aux rentrées incontrôlées et à protéger notre planète des effets néfastes des débris spatiaux.