Médiéval
Pillage d’une cathédrale médiévale à Oloron-Sainte-Marie : des reliques historiques dérobées
Une cathédrale médiévale française pillée par des voleurs, des reliques historiques dérobées
Le casse
Dans un acte de vol d’une rare violence, des malfaiteurs se sont attaqués à une cathédrale médiévale à Oloron-Sainte-Marie, en France, emportant avec eux un butin de reliques irremplaçables. Les suspects ont foncé avec leur voiture dans ce site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, utilisant un tronc d’arbre arrimé à l’avant pour défoncer l’antique porte en bois.
Le butin
Des témoins ont rapporté avoir vu les suspects scier des barreaux métalliques et briser des vitrines de protection pour atteindre les objets sacrés de l’église. Parmi les objets volés figurent des calices en or, des croix et des objets de cérémonie, une crèche du XVIIIe siècle et des vêtements sacerdotaux, dont une chasuble du XVIe siècle offerte par le roi François Ier.
La portée culturelle
La cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie constitue une étape importante pour les pèlerins qui empruntent le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. La cathédrale s’est vue attribuer le statut de Patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son importance culturelle et historique.
Les dégâts
La cathédrale a subi des dommages considérables lors du cambriolage. Les suspects ont défoncé la porte, provoquant des dégâts structurels, et brisé des vitrines de protection, détruisant des objets inestimables. La valeur financière des biens volés est estimée à plusieurs millions d’euros.
L’onde de choc locale
Le vol a dévasté la communauté locale. Le maire, Hervé Lucbéreilh, a déploré que les voleurs aient « spolié une part du patrimoine local des habitants de Sainte-Marie ». La cathédrale n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de l’histoire et de la culture de la ville.
L’enquête
La police locale étudie les images de vidéosurveillance dans l’espoir d’identifier les auteurs. Des enquêteurs de la police scientifique de la ville voisine de Pau sont également sur l’affaire. Les autorités sont convaincues que les voleurs seront retrouvés et punis.
Le contexte historique
La cathédrale d’Oloron possède une longue et riche histoire. Elle a été partiellement incendiée aux XIIIe et XIVe siècles, puis pillée durant les guerres de Religion au XVIe siècle. Malgré ces vicissitudes, la cathédrale a été entièrement restaurée au XIXe siècle. Miraculeusement, l’élément le plus célèbre du site, un portail roman sculpté du XIIe siècle, est parvenu jusqu’à nous.
L’appel à la justice
Le ministre de la Culture, Franck Riester, a condamné le vol, déclarant que « les responsables seront retrouvés et punis ». Il a exprimé sa compassion pour les catholiques français, choqués et indignés. Le maire d’Oloron-Sainte-Marie a fait écho à ce sentiment, qualifiant l’attaque « d’atteinte au patrimoine local ».
Les suites
Les autorités s’emploient à réparer les dommages subis par la cathédrale et à récupérer les reliques volées. Elles prennent également des mesures pour renforcer la sécurité du site afin de prévenir de futurs vols. La communauté se mobilise pour soutenir la cathédrale et préserver son héritage pour les générations futures.
Le lieu de naissance d’Henri VII découvert : des fouilles archéologiques au château de Pembroke
Les fouilles du château de Pembroke éclairent le lieu de naissance d’Henri VII
Contexte historique
Henri VII, premier roi d’Angleterre de la dynastie Tudor, est né en 1457 au château de Pembroke au Pays de Galles. Cependant, le lieu exact de sa naissance a longtemps fait l’objet de débats. Au fil des siècles, différents endroits ont été suggérés dans l’enceinte du château.
Fouilles archéologiques
Lors de récentes fouilles au château de Pembroke, les archéologues pensent avoir identifié le bâtiment où Henri VII est né. La structure est une grande maison indépendante à deux ailes située dans la basse-cour du château.
Les premières preuves de l’existence du bâtiment proviennent d’une étude aérienne réalisée en 2013, qui a révélé des traces de cultures indiquant un grand bâtiment médiéval sur le site. Les marques étaient particulièrement prononcées en 2016 en raison d’un été exceptionnellement chaud qui a révélé des sites historiques dans tout le Royaume-Uni.
Preuves provenant des fouilles
Au cours des fouilles, les archéologues ont découvert plusieurs éléments suggérant que le bâtiment était une structure résidentielle d’élite. Il s’agit notamment de :
- Sols pavés
- Carreaux émaillés verts
- Un escalier tournant d’un escalier en colimaçon
- Murs épais
- Une fosse à déchets remplie de coquilles d’huîtres
La taille de la structure, estimée à environ deux courts de tennis, et la présence de coquilles d’huîtres, un mets délicat à l’époque, indiquent en outre que les résidents du bâtiment jouissaient d’un statut élevé.
Le rôle de Jasper Tudor
Les archéologues pensent que Jasper Tudor, l’oncle d’Henri VII, a peut-être commandé la maison pour qu’elle serve de logement personnel lorsqu’il visitait le château. Jasper Tudor a pris le contrôle de Pembroke à la fin du XVe siècle, et la structure du bâtiment est conforme aux maisons de cette période.
Importance de la basse-cour
Traditionnellement, on pensait que les basses-cours des châteaux contenaient des bâtiments plus modestes associés à la vie quotidienne du château. Cependant, la découverte de ce grand bâtiment dans la basse-cour du château de Pembroke suggère que la basse-cour a peut-être été « embourgeoisée » au XVe siècle. Cela concorde avec les récits historiques qui situent la naissance d’Henri VII dans la basse-cour.
Recherches en cours
Bien que les fouilles aient fourni des preuves solides pour étayer la théorie selon laquelle le bâtiment était le lieu de naissance d’Henri VII, les archéologues ne peuvent pas encore le prouver de manière concluante. Ils prévoient d’effectuer d’autres analyses sur les vestiges du bâtiment pour confirmer qu’ils datent de la fin de la période médiévale, lorsque vivait Henri VII.
« Nous ne le saurons pas avec certitude tant que l’analyse ne sera pas terminée », a déclaré James Meek, qui a dirigé les fouilles pour le Dyfed Archaeological Trust. « Cependant, tout indique que c’est le cas. »
Les recherches en cours au château de Pembroke éclairent le lieu de naissance d’Henri VII et permettent de mieux comprendre la vie dans un château médiéval.