Effet de fin de partie : la tricherie
Selon une étude récente, les gens sont plus susceptibles d’adopter un comportement malhonnête lorsqu’une tâche est sur le point d’être achevée. Ce phénomène, connu sous le nom « d’effet de fin de partie », se produit dans diverses situations, des contextes académiques aux compétitions sportives.
Psychologie de l’effet de fin de partie
Les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs psychologiques qui contribuent à l’effet de fin de partie :
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Baisse de motivation : À mesure que les gens approchent de la fin d’une tâche, leur motivation à poursuivre peut diminuer. Cela peut conduire à une diminution de l’effort et à une probabilité accrue de prendre des raccourcis.
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Pression perçue : La pression pour terminer en force ou respecter les délais peut créer un sentiment d’urgence, qui peut outrepasser les considérations éthiques.
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Biais cognitif : Lorsque les gens approchent de la fin d’une tâche, ils peuvent ressentir un biais cognitif qui leur fait surestimer leurs progrès et sous-estimer l’effort restant requis. Cela peut conduire à un faux sentiment d’accomplissement et à une volonté de tricher pour atteindre la ligne d’arrivée.
Exemples d’effet de fin de partie
L’effet de fin de partie a été observé dans divers contextes, notamment :
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Expérience du pile ou face : Dans une étude portant sur un jeu de pile ou face, les participants étaient plus susceptibles de tricher (c’est-à-dire de déclarer des suppositions incorrectes comme correctes) à mesure qu’ils approchaient de la fin de l’expérience.
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Test de notation de dissertation : Dans une autre étude, les participants qui étaient payés pour noter des dissertations ont déclaré avoir consacré plus de temps aux dissertations finales qu’ils ne l’avaient réellement fait, afin d’obtenir une récompense plus élevée.
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Mandats politiques : Les hommes politiques et les représentants du gouvernement peuvent être plus susceptibles d’adopter des comportements contraires à l’éthique vers la fin de leur mandat, car ils sont confrontés à la perspective de quitter leurs fonctions.
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Années scolaires : Les élèves sont peut-être plus susceptibles de tricher aux examens ou aux devoirs pendant les dernières semaines d’un semestre, alors qu’ils se précipitent pour terminer leurs cours.
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Parties de golf : Les golfeurs peuvent être plus susceptibles d’enfreindre les règles ou d’adopter des comportements antisportifs sur le dernier trou d’un match.
Réduire l’effet de fin de partie
Bien que l’effet de fin de partie soit un phénomène courant, il peut être atténué par diverses stratégies :
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Sensibilisation et éducation : Accroître la sensibilisation à l’effet de fin de partie peut aider les gens à reconnaître et à résister à la tentation de tricher.
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Normes éthiques solides : Établir des directives éthiques claires et promouvoir une culture d’intégrité peut décourager les comportements malhonnêtes.
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Récompenses et conséquences équitables : Veiller à ce que les récompenses soient distribuées équitablement et qu’il y ait des conséquences claires en cas de tricherie peut contribuer à dissuader les comportements malhonnêtes.
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Surveillance externe : La mise en œuvre de systèmes de surveillance et de détection des comportements de tricherie peut réduire la probabilité qu’ils se produisent.
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Gestion du temps : Diviser les tâches en parties plus petites et gérables et fixer des délais réalistes peut contribuer à réduire la pression et le stress qui peuvent conduire à la tricherie.
En comprenant la psychologie de l’effet de fin de partie et en mettant en œuvre des stratégies efficaces pour le freiner, nous pouvons promouvoir un comportement éthique et préserver l’intégrité de divers systèmes et institutions.