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Les trésors culturels de l’Afghanistan : des trésors face à l’adversité

by Peter

Richard Covington sur les trésors culturels de l’Afghanistan

Le riche patrimoine culturel de l’Afghanistan

Richard Covington, auteur et historien basé à Paris, a consacré sa carrière à l’exploration de sujets culturels et historiques. Son dernier projet se penche sur le riche patrimoine culturel de l’Afghanistan, un pays souvent associé aux conflits et à l’instabilité.

La fascination de Covington pour les trésors cachés du pays a commencé lorsqu’il a visité le musée Guimet à Paris. Les artefacts exposés ont révélé un passé vibrant et sophistiqué, contrastant fortement avec les gros titres négatifs souvent associés à l’Afghanistan.

Le musée national de Kaboul

Au cœur du patrimoine culturel afghan se trouve le musée national de Kaboul. Malgré le conflit en cours, le directeur du musée, Omara Khan Masoudi, et son personnel ont risqué leur vie pour protéger les trésors artistiques menacés du pays.

Covington a été particulièrement ému par les bijoux en or de Bactriane, qui témoignaient de l’incroyable savoir-faire et du talent artistique des anciens nomades afghans. Les incisions délicates et les motifs fantaisistes laissaient entrevoir une culture sophistiquée qui reste largement inexplorée.

Les défis du patrimoine culturel afghan

Malheureusement, le patrimoine culturel afghan est confronté à de nombreux défis. Le conflit en cours a entraîné le pillage effréné de sites archéologiques et la contrebande d’artefacts. La résurgence des talibans a encore entravé les fouilles archéologiques et la formation d’archéologues locaux.

Covington souligne la destruction continue d’œuvres d’art « hérétiques » par les talibans. Cette pratique n’est pas propre à l’Afghanistan, car l’histoire a montré que les artefacts culturels sont souvent victimes de changements de valeurs morales et esthétiques.

Protéger le patrimoine culturel

Malgré ces défis, Covington estime que la communauté internationale a la responsabilité de protéger le patrimoine culturel afghan. Il cite des exemples tels que la retouche d’un nu de Tiepolo par le Premier ministre italien Silvio Berlusconi et l’interdiction de « l’art dégénéré » par Hitler.

Covington soutient que le temps finit par confirmer la vérité d’une œuvre d’art, même lorsqu’elle est interdite ou masquée. Cependant, il souligne l’importance de se battre pour préserver et promouvoir le patrimoine culturel face à l’adversité.

La transformation culturelle de la route de la soie

Le dernier projet de Covington explore la transformation culturelle de la route de la soie, un réseau de routes commerciales qui a relié l’Asie, l’Europe et l’Afrique pendant des siècles. Il met en évidence l’échange d’idées, de biens et de technologies qui a façonné les cultures des régions situées le long de son parcours.

Les recherches de Covington sur la route de la soie éclairent l’interconnexion de l’histoire humaine et l’héritage durable des échanges culturels.

Conclusion

Les travaux de Richard Covington sur le patrimoine culturel afghan rappellent l’importance de préserver et de célébrer les diverses expressions culturelles de l’humanité. Malgré les défis auxquels l’Afghanistan est confronté, sa riche histoire et ses trésors artistiques continuent d’inspirer et d’enrichir le monde.

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