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Donkey polo : la passion insolite d’une noble chinoise sous la dynastie Tang

by Zuzana

Donkey Polo : la passion insolite d’une femme noble sous la dynastie Tang en Chine

L’amour de l’ancienne noblesse chinoise pour les ânes

Dans la Chine ancienne, les ânes étaient souvent considérés comme d’humbles bêtes de somme, dépourvues du prestige de leurs homologues équins. Cependant, une récente découverte archéologique met en lumière une femme noble de la dynastie Tang, Cui Shi, qui a défié les attentes de la société par son profond amour pour les ânes.

La passion de Cui Shi pour le polo

Cui Shi, une dame de haut rang de Xi’an, vouait une profonde passion pour le polo, un sport populaire mais dangereux. Consciente des risques associés au polo à cheval, Cui Shi chercha une alternative qui lui permettrait de continuer à pratiquer son passe-temps favori en toute sécurité.

L’introduction du polo sur âne

Les nobles chinois ont conçu une variante du polo appelée Lvju, dans laquelle les ânes remplaçaient les chevaux. Les ânes étaient plus lents, plus stables et plus proches du sol, ce qui réduisait le risque de blessures graves. Bien que le polo à cheval fût plus courant, le polo sur âne gagna également une certaine popularité, bien qu’il soit moins bien documenté.

La demande de Cui Shi d’être enterrée avec ses ânes de polo

Avant sa mort prématurée à l’âge de 59 ans, Cui Shi exprima le souhait d’être enterrée avec plusieurs de ses ânes de polo bien-aimés. Cette demande inhabituelle suggère qu’elle souhaitait poursuivre sa passion équestre dans l’au-delà.

Preuves archéologiques du polo sur âne

La tombe de Cui Shi a finalement été pillée, mais les archéologues ont pu découvrir des ossements d’animaux qui ont fourni de précieuses informations. La datation au radiocarbone a confirmé que les os appartenaient à des ânes ayant vécu à l’époque de sa mort.

Preuves physiques de l’activité de polo

Les os des ânes présentaient des marques de stress indiquant des courses et des virages intenses, une caractéristique des équidés jouant au polo. Cela suggère que les ânes de la tombe de Cui Shi étaient utilisés pour le polo, et non pour le transport ou d’autres activités nécessitant beaucoup de travail.

Défi aux normes sociales

L’amour de Cui Shi pour les ânes et sa décision d’être enterrée avec eux ont défié les opinions sociales dominantes de l’époque. Les ânes étaient généralement associés aux gens ordinaires, et non aux nobles de haut rang.

Reconnaissance des contributions des ânes

La découverte de la tombe de Cui Shi et les preuves du polo sur âne soulignent les contributions souvent négligées des ânes dans l’ancienne société chinoise. Ces animaux n’étaient pas de simples bêtes de somme, mais jouaient également un rôle important dans la vie de l’élite.

Révéler le passé

Les découvertes archéologiques offrent un aperçu de la vie des anciens nobles chinois et de leurs pratiques sportives uniques. En mettant en lumière la passion de Cui Shi pour le polo sur âne, les chercheurs acquièrent une meilleure compréhension de la diversité et de la complexité de l’ancienne société chinoise.

Recherches en cours

Bien que les preuves suggèrent fortement que les ânes de la tombe de Cui Shi étaient utilisés pour le polo, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement la prévalence et la popularité de ce sport dans la Chine ancienne. Les études futures pourraient révéler des informations supplémentaires sur le rôle des ânes dans la vie du peuple chinois.

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